l'âme qui voyage, de corps en corps, entre les siècles. le temps ne vieillit pas les âmes, seulement les corps, la mort ne les atteint pas, seulement les respectacles. aujourd'hui, les âmes se rebellent, elles en veulent plus, ce n'est jamais assez - elles veulent prendre leur revanche, elles ont en marre d'attendre.
les dieux et héros d'une autre époque réapparaissent sous les traits d'hommes et de femmes d'aujourd'hui, mais les souvenirs, eux, sont toujours présents. μῦθος. mythes. les légendes ne sont plus, elles prennent vie sous vos yeux.
Sixtine WuI shall turn every field into stone Where I'll walk crying alone
chara
Nom ϟ
Wu (étrangère)
Prénom ϟ
Sixtine (précieuse)
Age ϟ
22 (2+2=4)
Origine ϟ
Hong Kongaise (déracinée)
Orientation ϟ
Bisexuelle (girouette)
Classe ϟ
Dépendente (prisionnière)
Métier & Occupation ϟ
Etudiante en école de mode (rêver)
Groupe ϟ
Divinité (oubliée)
Réincarnation ϟ
Perséphone (fleurie)
facts
ϟ Comment voudrais tu mourir ? Peut-être une mort qui t’assure la pénitence ; une mort qui ne te condamne pas ; une mort dont tu peux être fière. Douce, la mort, parfumée, la mort, comme une fleur qui fane, probablement.
ϟ Te ronges tu les ongles ? Restes tu parfois réveillé plus de 48h ? Les nuits sont parfois blanches, les cernes dansent sur ton visage, violettes. Cela fait bien longtemps que tu ne t'extasies plus devant le jour qui se lève, tu l’as vu bien trop de fois. Les pensées te gardent éveillées, tu es jeune pourtant, c’est ce qu’on te dit, pour être préoccupée, mais il y a tant de choses encore qui t’interrogent, et ces idées qui ne cessent d’apparaître, cette vie que tu n’as pas choisi de vivre, oui, tout ça, ça t’abîme de l’intérieur, un peu plus chaque jour.
ϟ Comment te sens tu en ce moment ? C’est une seconde chance qui t’es donnée, une opportunité que tu ne peux pas laisser passer, un miracle dont tu dois profiter parce qu’il est rare de pouvoir recommencer. Cette vie est une chose que tu n’osais espérer réellement.
ϟ Quels sont tes plans pour ce week-end ? Travailler, encore, toujours. Tu as l’impression de ne pas avoir assez de temps, de courir après, tu ne sais pas réellement comment faire, tu ne sais pas réellement si tu peux le faire. Du travail, encore et toujours, tes doigts écorchés par les aiguilles, la main tâchée de ton crayon. Du travail, noyée, pour oublier peut-être, pour exister aussi, qui sait ?
ϟ Est-ce que quelqu'un te manque ? Le premier nom qui te viendrait, là, sur le bout de la langue, ta mère, pas celle qui a donné naissance à cette enveloppe charnelle, non, la déesse, Démeter, oui, elle te manque, c’est étrange.
ϟ Penses tu que le destin existe ? Si le destin n’existait pas alors tu ne serais pas là. Si le destin n’existait pas, alors, tu n’existerais pas non plus. Les âmes sont sur cette terre pour quelque chose, tu en es certaine, mais ce n’est pas toi qui décide, non.
ϟ Crois tu aux âmes soeurs ? Âmes liées par l’amour, peut-être, tu n’en sais vraiment rien, probablement pas. C’est un peu stupide, en y pensant, non ? et tu sais qu’Eros ce joue des hommes, souvent, trop souvent peut-être, alors non, tout n’est que supercherie dans l’amour… N’est-ce pas ? (comme si ton cœur avait oublié de battre).
personality
Le restaurant de tes parents est plein, encore une fois, tu passes le soirée dans le coin, à une table, parfois, tu apportes les pichets plein d’eau, tu accueilles les clients d’un bonjour bancal, il te regardent de travers, se demande qui tu es, tu es trop jeune pour travailler dans un tel endroit mais tu as l’impression d’y être née. Ta petite sœur te suit, elle marche à peine, des couettes sur la tête, elle s’accroche à ta jambe, elle te tient, elle ne veut pas être seule, tu te dis qu’elle a de la chance de t’avoir, que tu peux t’occuper d’elle, oui, parce que pour ton âge, tu es mature, c’est ce que tu entends souvent, c’est papa qui le dit, tu fais bien les choses, tu es sérieuse, tu prends soin des autres, attentive et sage, tu respectes toujours les consignes, mais tu voudrais parfois te rebeller, tu voudrais pouvoir leur dire non, puis maman se plaint de son dos qui la fait souffrir, alors tu ne dis rien, tu aides, parce que tu n’as pas d’autre choix que d’aider. Serviable, c’est ce que disent tes camarades d’école quand ils te demandent à toi de faire les corvées qui leur sont destinées, ou quand tu leur prêtes de l’argent, oui, parce que ce n’est jamais du vol, tu n’es jamais vraiment forcée, conciliante tu préfères te taire que de soulever les problèmes, enfin, ça, c’était avant, parce que maintenant, ils disent que tu fais, ils disent que tu parles trop fort, que tu ne te laisses plus faire, que ce n’est plus vraiment drôle d’être avec toi, parce que tu te défends, parce que tu parles pour toi, parce que tu as le droit de dire ce que tu penses, parce que tu as le droit de t’exprimer. Ce n’est parfois pas facile, parfois, il faut savoir être diplomate parfois, tu attends avant d’exploser, parfois, parfois, tu fais semblant. En grandissant, tu as perdu de ta candeur, comme tous les enfants, de ton innocence, elle a soudainement disparue, adulte bien avant l’âge, la tête sur les épaules, à gérer les papiers que papa et maman ne comprenaient pas, à gérer la petite sœur dont il ne pouvait pas vraiment s’occuper, à gérer la vie de deux adultes alors que tu n’étais qu’une enfant, jeunesse gâchée, jeunesse abandonnée, parce que la famille, c’est important, il n’y a qu’elle sur qui tu peux réellement compter, il n’y a qu’elle qui sera là pour s’occuper de toi ; un mal pour un bien, disent-ils, ce n’est pas un sacrifice comme tu peux le penser mais un investissement, c’est pour on bien, c’est toujours pour ton bien. Tu t’es négligée, longtemps, tu t’es oubliée, longtemps, tu t’es laissée aller, longtemps, alors tu as dit stop, alors tu as commencé à prendre soin de toi, à devenir qui tu voulais réellement, tu as laissé pousser tes cheveux souvent coupée à la garçonne, internet t'as appris à te maquiller (presque) correctement, tu te fais passer pour ce que tu n’es pas vraiment, c’est tellement plus simple comme ça. Paraître plutôt qu’être.
Ton pouvoir te semble bien inutile, futile, tes doigts passent sur les pétales d’une fleur qui se met à faner instantanément, tes doigts passent les pétales d’une fleur qui fleurit soudainement. Printemps, hiver, vie et mort, tu joues avec cela du bout des ongles, sans pouvoir aller plus loin que les plantes de ton entourage, sans pouvoir aller plus loin que quelques fleurs dans la journée, comme limitée -et ce n’est pas l’envie de pouvoir en faire bien plus qui te manque. C’est impossible pour le moment. Alors tu t’amuses, tu t’amuses à traverser la frontière entre le mort et le vivant, tu t’amuses de ces fleurs qui fanent et reviennent à la vie. Résurrection soudaine -à ton image.
j'ai rejoins les rangs le : 13/12/2021 messages : 4 pensées :
(( c'est la fin, les statues d'airain coulent dans leur chagrin ))
(( c'est la fin. les rivières du destin s'affolent comme du satin ))
Tes premiers souvenirs sont dans la cuisine de restaurant de papa et maman, ils crient pour se faire entendre, elle est petite, elle sent fort, fort la nourriture que tu adores. Tu te souviens des chaises rouges, des lanternes au plafond, du dragon sur le mur. Tu te souviens du brouhaha des clients, des pleurs des enfants. Ton premier souvenir est convivial. Ce n’est pas vraiment le premier, en y réfléchissant, mais c’est le premier d’avantn avant tes seize ans, avant que ton monde change. Fille de parents arrivés ici après avoir fuit la guerre, tu es celle qui a du apprendre à faire avec, celle qui a subi l’importance des racines, celle qui ne vit pas vraiment où elle devrait mais doit faire avec, celle sur qui on met de l’espoir, celle à qui on promet un bel avenir. Tu es la fille, la première, il y en a une autre après toi, bien plus tard tout de même, quand maman a décidé que tu n’étais plus assez jeune, quand maman a décidé que tu étais déjà adulte. Une petite sœur que tu chéris plus que tout, dont parfois tu te sens un peu comme la maman. C’est étrange comme sentiment. Tu n’as pas beaucoup de souvenir, c’est comme s’ils s’étaient perdu au fin fond de ta mémoire. Tu te souviens de l’école, c’était drôle là-bas, tu as toujours été populaire, appréciée, c’est parce que tu étais gentille, ça, parce que tu te laissais faire. Les autres te bousculaient un peu, mais tu ne t’en rendais pas compte ou plutôt, tu n’avais pas envie de t’en rendre compte. C’était si simple de fermer les yeux et d’acquiescer, de dire oui, de subir. C’est toujours plus simple que de parler, de prendre le risque que l’on ne te croit pas, que l’on te dispute. Alors tu disais oui, tout le temps, à tout, jusqu’à ce qu’un jour, tu en es marre. Non, tu ne seras pas au restaurant ce soir. Non, tu ne garderas pas ta sœur ce soir. Non, tu ne feras pas tes devoirs. Non, Non, Non. Tu as dit non souvent, longtemps, tu as dit non dans un vent de rébellion. C’était si simple, si décevant. Un jour, maman a dit que tu avais changé. Ce n’était pas vraiment soudain ; tu étais simplement différente. Tu faisais des rêves étranges qui te paraissaient bien plus réels que tu ne voulais l’avouer. Une fois, deux fois, encore et à répétition. Ce n’était pas des rêves. Tu l’avais bien vite compris mais tu ne voulais pas te l’avouer. C’était toi, c’était une autre vie, c’était quelque chose d’autre, mais c’était toi et cela te terrifiait. Tu as mis du temps à comprendre, tu as mis du temps à l’accepter, tu as mis du temps à l’assumer. C’était toi que tu voyais, toi qui avais vécu ces choses étranges. Il y a longtemps. Bien trop longtemps.
Perséphone.
Tu étais, es, une déesse. Tu étais, es, la déesse du printemps, la reine des Enfers. Tu ne savais pas ce que ça voulait dire, maintenant, tu ne savais pas non plus pourquoi tu te souvenais de cela. Pourquoi te réveiller maintenant ? Quel en était le but ? Des questions qui resteraient sans réponse, tu ne pouvais en parler à personne, qui allait te croire si tu racontais cela ? On allait te penser folle et tu croyais réellement le devenir. Faire face était compliqué ; tu ne comprenais pas réellement, tu avais perdu de vue le but de ton existence, tu errais sans peine, tu n’étais plus toi-même, ou peut-être étais-tu trop toi-même. Il fallait continuer à vivre, il fallait faire comme si de rien était, tu n’étais pas Perséphone, pas vraiment, tu n’étais que Sixtine, jeune adolescente, tu n’étais pas une déesse aux grands pouvoirs, tu n’étais qu’une enfant aux souvenirs des siècles passés, et ça, tu ne pouvais rien y faire, tu n’y peux toujours rien. Pas pour l’instant, en tout cas. Peut-être que les choses changeront. Tu ne l’as jamais dit à personne, tu ne crois pas, mais tu ne pouvais pas être la seule dans ce cas. Simplement, les âmes se taisaient et dans ton coin simplement, tu t’amusais à faire la reine, tu t’amusais du passé, de ces souvenirs qui te paraissaient irréels ; et pourtant, bien là, la plante que tu t’amusais à maltraiter pouvait en témoigner. Quelle surprise quand un jour, sous tes doigts, elle s’est mise à noircir, faner, quelle surprise quand un jour, sous tes doigts, elle a de nouveau fleuri. Tu en faisais ce que tu voulais. Comme tu fais ce que tu veux de la vie que tu mènes. Une sorte de renaissance ; plus jamais tu ne faneras.
j'ai rejoins les rangs le : 13/12/2021 messages : 4 pensées :
(( c'est la fin, les statues d'airain coulent dans leur chagrin ))
(( c'est la fin. les rivières du destin s'affolent comme du satin ))
j'ai rejoins les rangs le : 13/12/2021 messages : 4 pensées :
(( c'est la fin, les statues d'airain coulent dans leur chagrin ))
(( c'est la fin. les rivières du destin s'affolent comme du satin ))
Oh dear, ça va être such an epicness les relations de Sixtine je le sens... Yellow. J'aime énormément son caractère et ta façon de l'écrire, je réalise que tu m'as manqué damn. Son histoire est aussi intéressante et me donne juste envie de rp... Bravo, madame, BRA-VO ! ( oui c'est un compliment, au cas où ~ )
Bienvenue chez toi, sweetie.
Hâte de rp avec toi et d'en lire plus sur Sixtine. Tu le sais, que je vais boire tes écrits au p'tit-déj ( ou à un autre moment ), ne mens pas. 8) Et si tu le savais pas... bah dorénavant tu le sais. Love.
j'ai rejoins les rangs le : 02/03/2022 messages : 3 pensées : Quel est le p'tit bâtard qui a inventé la confirmation du droit à l'image ? ; Raiana a ses règles ; *manger* ; putain même une huître est plus expressive que ce mannequin ; & more.
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J'aime énormément son caractère et ta façon de l'écrire, je réalise que tu m'as manqué damn. Son histoire est aussi intéressante et me donne juste envie de rp... Bravo, madame, BRA-VO ! ( oui c'est un compliment, au cas où ~ )